jeudi 20 décembre 2007

La caricature à la télévision

7 jours au Groland, journal satirique présenté par Jules Edouard Moustic






Les guignols de l'info (Les Arènes de l'info), journal télévisé satirique présenté par la marionette de P.P.D.A

La multiplication des supports et la liberté des médias a permis le développement de nombreux journeaux télévisés satiriques et caricaturaux(hebdomadaires, quotidiens...). Les principales émissions peuvent étres visionnées sur la chaîne Canal +, Le grand journal, Groland, les Guignols...

Les Guignols de l'info, à l'origine Les Arènes de l'info est une émission quotidienne satirique de, marionettes de la chaîne Canal+, créée par Alain de Greef en 1988. Son but est de caricaturer le monde social et politique, les stars, les médias,les personalités et plus généralement le monde actuel. En plus des cinq émissions de la semaine, une compilation est faite chaques week-ends sous le nom de La Semaine des Guignols. Des DVD et des VHS sont édités à la fin de chaque année, c'est L'année des Guignols qui reprend les meilleurs moments de la saison et parfois des sketchs inédits.

La caricature se fait par le biais des marionettes aux traits accentués, façon de parler éxagérée, mimiques répétées, caractère répétitif des situations et des stéréotypes et situation génantes multipliées sont au programme pour les personnalités représentées en personnage de latex. Les responsables politiques et autres personnalités ont rarement critiqué cette émission de peru d'apparaître "narrow minded"(fermés d'esprit). L'émission se déroule de façon très ordonnée, elle est lancée par la marionette de Patrick Poivre d'Arvor à l'aide de sa formule "Vous croyez toujours ce qu'on vous dit à la télévision, bonsoir". Elle comporte généralement l'image du jour, des sketchs, un film enregistré et une fausse interview. Le passage d'un sujet à un autre se fait par la phrase " sans transition" qui est en réalité une transition. La fin de l'émission se cloe par le fameux "Allez, atchao bonsoir!". Les marionettes sont déssinées par Bruno Marty et conçues par Alain Duverne.

« Enlevez les bras et les jambes à un bossu, ça fait une madeleine ! »
Camping de Fabien Oteniente sortie en 2006.

vendredi 14 décembre 2007

Jean de la Bruyère et ses Caractères

Jean de la Bruyère, né à Paris le 16 Août 1645 est un moraliste français connu pour son oeuvre unique Les Caractères ou Les moeurs de ce siècle de 1688. Son oeuvre est constituée de portraits sur la société de l'époque et fait la satire de la cour, de la noblesse, du clergé et même du roi. La Bruyère s'arme de tous les procédés rhétoriques et des ressources de la langue pour dénoncer les vices et les ridicules. L'ensemble de ses portraits travaillent sur le style pour les rendre le plus plaisant possible. La Bruyère dans son oeuvre divise les hommes en trois groupes: "l’habile homme", "l’honnête homme" et "l’homme de bien" et au travers de l'ironie il décrédibilise toutes les valeurs pseudo-morale que l'on attribue à ces différentes catégories d'homme. Le gain, l’intérêt, l’argent sont dévalorisés, tournés en dérision.

La caricature dans le cinéma

« Ecoute Paulo… T'as trompé ta femme, elle le sait pas, et tu regrettes : donc t'es un mec bien Paulo !! »

« Et alors, on n'attend pas Patrick ? »

« Voilà, tente Maréchal 4 places adulte, 2 places enfant, ventilation latérale, coutures étanches, double toit, tapis de sol polyéthylène… Et la chambre d'amis… avec contre porte moustiquaire. »

« C'est un piège à guêpe. Je mets du sirop au fond de la bouteille, la guêpe est attirée, elle entre et elle peut plus ressortir et elle meurt d'asphyxie... Ou de diabète… à cause du sucre... C'est con une guêpe. »




Augustin : Are you ?
Stanislas : You are ?
Augustin : Happy.
Stanislas : Glad... Where is big moustache ?
Augustin : I don't know, and if you don't know I don't know, non !
Stanislas : I don't understand !
Augustin : You, you come with me to pick up Peter.
Stanislas : Non, you, come with me to pick up Mac Intosh.
Augustin : Non, non, non, you, you, you
Stanislas : I beg your pardon
Augustin : And if you don't come, I, heu, ah ! merde alors ! comment on dit ça ?
Stanislas : Comment ça « merde alors » ! But alors you are French !
Augustin : You are not English ?
Stanislas : No !





Stanislas Lefort, en pleine répétition avec son orchestre, visiblement ravi, félicite son orchestre qui l'applaudit : "Non c'est moi (il applaudit son orchestre). Messieurs c'était très bien ! C'était très bien ! Vous c'était bien ! Vous c'était bien... comme ci comme ça. Dites-moi vous, on ne vous a pas entendu ! Faites attention, faites très attention ! (à tout l'orchestre) Non mais écoutez : j'ai une conception personnelle de l'ouvrage, ce n'est pas assez pris à coeur, ce n'est pas assez orgueilleux ! De l'orgueil bon sang : Papapa Papa Papapa ! Vous me faites gnagnagni ! C'est de la bouillie tout ça ! C'était pas mauvais c'était très mauvais : voilà exactement ! Alors on reprend au 17."








Charlie Chaplin dans Le Dictateur.





On a toujours eu l'image d'une caricature écrite ou déssinée, mais depuis le début du XXe siècle, la caricature compte deux nouveaux supports avec l'invention du cinéma et de la télévision.
Le développement des supports audio-visuels a donc accrue la popularisation de la caricature, mais le progrès technique ne va pas être le seul facteur à l'avancée de la satire politique et sociale au XXe siècle.


C'est Georges Mélies (1861-1938), réalisateur français de courts métrages et père des effets spéciaux qui incorpore dans ses films des éléments caricaturant la société de l'époque. En fondant le premier studio de cinéma et sa propre société de production, il bénéficie d'une grande liberté. Il joue souvent dans ses films, incarnant plusieurs personnages. Ces principaux films caricaturent l'Eglise du XIXe siècle et leur théorie absurde en caricaturant leurs attitudes, leurs habits...
On suppose qu'il tourne entre 520 et 600 courts métrages, tous muets, entre 1896 et 1913, parmis eux: Le manoir du diable en 1896, L'affaire Dreyfus en 1899, Le voyage dans la lune en 1902 et Le voyage de la famille Bourichon en 1913.


D'autre parts, les guerres Mondiales mettant en causes les grands pays industrialisés seront elles aussi des facteurs d'évolution. La première guerre Mondiale (1914-1918) a surtout permi le développement de la presse satirique et du dessin, les films de cette époque n'ont pas caricaturé la guerre opposant l'Allemagne à la France.
Les premiers films satiriques destinés au cinéma seront tournés avant le début de la deuxième guerre Mondiale (1939-1945). C'est le cas des films de Charles Chaplin, dont "Mondern Times" son dernier film tourné avant le début de la guerre ou "The Great Dictator". Ses films ont souvent été tourné avant ou pendant le conflit mais les sorties sur grand écran ont été retardé voir censuré car jugé "politiquement sensibles".
Le tournage de "Modern Times" a duré trois ans et demi, de 1932 à Aout 1935, pour finalement sortitr le 5 Février 1936. Dans ce film, Chaplin annonce une tragédie sociale, en effet le système social est en danger, il ouvre ainsi le "procès" du système capitaliste Américain en s'inspirant de la crise de 1929.
Le scénario est simple, un ouvrier nommé Charlot travail à la chaîne dans une usine titanesque, son travail consiste à serrer des boulons à longueur de journée. Il tombe dans une machine dépassé par la cadence du travail. Devenu complétement fou aprés être passé dans les engrenages de la machine, Charlot voit des boulons partout (sur les boutons de robe, le nez des ouvriers...). S'ensuit aussitôt un va et vient de la prison à la liberté pour multitudes de délits mineurs et grotesques. Lors de ses vagabondages dans la ville, il rencontre une petite fille, elle aussi sans domicile ni parent. A sa sortie définitive de prison, il part main dans la main avec la fillette vers un cabaret où ils vont chacun trouvé un travail.
Le plus grand succès de Charles Chaplin est incontestablement The Great Dictator , il a été interdit en Irlande, en Espagne (jusqu'en 1975!) et en Allemagne (jusqu'en 1945, mais n'est sortit qu'en 1958). Il est sortit aux Etats-Unis six mois après la fin du tournage commencé en 1940 et va connaître un succès populaire innatendu, nominé aux oscars, même Hitler se le fait projeté deux fois dans sa salle privée! Ce succès est dû aux sujets d'actualités abordés mais également aux nombreux gags visuels ou de situations: lorsque Hynkel joue avec le globe terrestre gonflable, le dîner entre les deux chefs d'Etats, leur jeux d'opposition sur les sièges "à qui sera le plus grand"... Chaplin dresse ici le portrait satirique du dictateur Nazi Hitler et de tout son régime politique ainsi que ses idées. On remarquera également la caricature de Benito Mussolini dans le personnage de Benzino Napoloni.
Au cours de la Première Guerre Mondiale, un soldat maladroit et marrant perd sa séction dans la fumée. Après plusieurs péripéties, il sauve la vie du pilote Schultz et devient amnésique en s'écrasant au sol avec l'avion. Après plusieurs années passées à l'hôpital, il rentre chez lui pour reprendre son métier de barbier, persuadé qu'il n'a jamais céssé cette activité. Adenoid Hynkel, le dictateur de la Tomanie, qui ressemble fortement au barbier, institue une discrimination contre les juifs. Le barbier, lui -même juif, qui habite et travail dans le ghetto, est victime de la répression. S'ensuit plusieurs actions qui amènent à la confusion entre le barbier et le dictateur, ce qui permet au juif de prononcer un mémorable discours improvisé à la radio. Ainsi finit le film, un juif dans la peau d'un des plus grands tyran de notre histoire, il joue ainsi le rôle d'un dictateur qui banit toutes sortes de violence, de discrimination et qui rejette ce qu'il a soit disant fait.


La Seconde Guerre Mondiale a beaucoup inspiré les scénaristes satiriques Français. Parmis ces derniers, Gérard Oury toujours accompagné du tandem Bourvil et De Funès. Un de ses films, sorti en 1966, a connu un succès incroyable pour l'époque. En effet, il a été retenu aux Oscars en 1967 dans la catégorie "nomination étrangère", il est longtemps résté plus grand succès au cinéma d'un film français en France, première comédie présentée en Allemagne consacrée à la Seconde Guerre Mondiale, j'ai nommé La Grande Vadrouille ! Un film comique et caricaturale, sur un fond d'occupation et de guerre mondiale, au duo comique consistué de Bourvil (Augustin Bouvet, peintre en bâtiment) et de De Funès (Stanislas Lefort, chef d'orchestre).
L'histoire se déroule en 1942, pendant l'occupation de la France par l'armée allemande, l'avion de cinq aviateurs britanniques est abattu au dessus de Paris par les allemands. Deux d'entre eux se réfugient chez nos deux français, issus d'un milieu très différent. Les deux hommes devront se débrouiller pour diriger les Anglais vers la zone libre pour qu'ils soient rapatriés en Angleterre.


De nos jours, la caricature au cinéma apparait dans les films, mais rares sont ceux qui sont entièrement satiriques, les journaux télévisés ont pri leur place.


Il perciste tout de même quelques irréductibles, c'est le cas du film Camping qui dresse le portait, avec beaucoup d'humour, du campeur Beauf (voir définition ci-dessous) sur un fond de vancances d'été. Il dresse également le portrait satirique du camping, l'activité, en France mais montre également que parfois, les choses les plus simples peuvent faire du bien et permettent d'en savoir plus sur soi-même.
Ce film dédié à Jacques Villeret (initialement prévu dans le rôle de Jacky Pic) réunit beaucoup d'acteurs connus: Claude Brasseur, dans le rôle de Jacky Pic, qui a avoué ne pas s'être forcé pour faire le Beauf ; Gérard Lanvin allias Michel Saint-Josse; Franck Dubosc qui joue le personnage de Patrick Chirac; Mathilde Seigner allias sophie Gatineau...
Le premier août de chaque année, plusieurs familles se réunissent au camping des Flots Bleus, au bord de l'Atlantique afin de passer de chouettes vacances, au menu: barbecue, tongs, plage, pastis, Shogun... Mais des imprévus vont chambouler les habitudes de la petite troupe, les Pic ne sont plus à leur emplacement fétiche, le 17, mais déplacé au 18 pour un problème d'informatique(allusion satirique au vrai logiciel Unicamp réputé peu fiable). La femme de Patrick Chirac tarde à arriver. Les Gatineau après une dispute à propos d'une maitresse font tente à part. Quand arrive le chirurgien esthétique parisien Michel Saint-Josse, très snob, habitué aux hotels de luxe, tombé en panne à bord de sa "voiture de James Bond". Evidemment, Patrick est sur l'affaire et accueil le chirurgien et sa fille dans sa tante "Maréchal" 4 places adultes/2 places enfants. Le parisien est donc confronté pendant plusieurs jours à un mode de vie peu habituel: Benco, Thon en boîte, piège à guèpe, cadeau d'anniversaire bidon, course de canard sans parler de sa réputation de chirurgien qui attire toutes les campeuses en quette d'un compliment. Il va repartir, changé et heureux.






La caricature et la littérature


La caricature ne se définit pas comme telle en littérature. On parle plus de portrait littéraire qui subit, depuis le Moyen-Age de nombreuses évolutions. Il passe par de nombreuses structures différentes.
Au XX ème siècle le portrait prend deux directions différentes. Il se caractérise soit par une construction faite de l'intérieur, partant alors des caractéristiques et des sentiments du personnage sans en énoncer explicitement le caractère et l'aspect qu'il définit [par exemple Robbe-Grillet dans La Jalousie décrit les sentiments d'un narrateur épiant sa femme. Le lecteur pénètre dans le conscient du personnage qui n'est pas conscient de sa jalousie. La jalousie est alors décrite non pas intérieurement mais extérieurement dans le regard qu'il porte sur les choses.]
Autrement c'est une vision plus éloignée du réel qui se base sur des stéréotypes bien définis qu'il applique à l'individu ou au groupe d'individus décris [P.J Rémi Portrait d'un honnête homme, Mémoires secrètes]. La description du personnage apparaît alors plus explicitement dans le récit et se fond dans celui-ci sans s'en détacher.
Le texte moderne [ Beckett, Robbe-Grillet] fait le portrait de personnages instables. La description se base sur une idée abstraite et plusieurs personnages peuvent la refléter.

Le Beauf de Cabu


Qui ne connaît pas le beauf ? Un Français grande gueule, brave type au racisme ordinaire, bardé de convictions. une personne aux idées étroites, aux manières vulgaires... Le Larousse l'a même fait entrer au panthéon de ses pages. Mais le beauf c'est pas seulement celui né en 74 à Hara-Kiri, indécrottablement attaché à des valeurs du passé... C'est aussi le nouveau beauf, adepte du modernisme des années 90. Le nouveau beauf est né avec les années Chirac, en 94-95, quand les téléphones portables, les 4x4, les comportements-m'as-tu-vu et les incivilités de toutes sortes sont devenus les signes extérieurs de l'existence de beaufs d'un nouveau genre. Passé dans le langage familier, le mot "beauf" fut popularisé par le dessinateur Cabu dans Hara-Kiri et Charlie-Hebdo dans les années 1970, puis repris dans plusieurs albums de dessins à partir de 1976.

La caricature et la bande déssinée


Un des nombreux supports de la caricature est la bande déssinée.
La bande dessiné permet en plus de dessiner les personnages, de créer un long dialogue, et de se moquer en continue.
Par exemple dans l'histoire du corbeau aux basket, de Fred, fait une caricature d'un psychologue. Il utilise pour cela une tenue vestimentaire quelque peu folle ( un entonnoir comme chapeau, avec l'argument qu'il s'agit de la tenue de fonction ).Il y a aussi une caricature de la société en générale. Au début de son histoire, Armand se réveil en corbeau. Il est alors rejeté, et le pire c'est que ce n'est pas à cause de son apparence, mais c'est parce-qu'il porte des baskets. Et lorsqu'il se fait tué ( on l'avait pris pour du gibier ) il est refusé du paradis à cause, encore, de ses chaussures inconvenantes. A la fin de l'histoire, lorsqu'il est "guérie" et qu'il est redevenu humain, tout le monde s'est alors transformé en corbeau et il est de nouveau différent.
LA FACE KARCHéE DE SARKOZY de Phillip Cohen & Richard Malka & RissCe livre est une intéressante démonstration du fait que la bande dessinée n'est pas un art qui s'improvise si facilement.Il faut tout d'abord écrire une histoire qui tient debout et qui doit pouvoir tenir sur au moins 40 pages, construire des personnages crédibles et pathétiques,..On peut noter une certaine polémique quand au fait de qualifier la " face karchée de sarkozy" de bande dessinée.En effet, on se retrouve face a une suite de vignette, cependant on ne voit jamais d'intercase.Cette album raconte le parcours politique de Nicolas Sarkozy,et par conséquent il permet de se remettre en mémoire une grande quantité d'événements avec humour et subtilité. La bande dessinée a ici un véritable impact sur les jeunes, puisqu'il s'agit là d'un de leur support de lecture préféré.

La caricature et la presse


Charlie Hebdo N° 808 - 12 décembre 2007

Présente dans la presse française depuis ses origines, la caricature politique et sociale est un genre à mi-chemin entre journalisme et dessin. La caricature de presse est à visée critique pour cela elle utilise l'exagération de certains traits physiques ou de caractères des personnes ou institutions visées, pouvant aboutir à la parodie.Dès les prémices de la Révolution de 1789, le Roi de France Louis XVI est souvent représenté par un cochon. Au début du XIXe siècle, le dessin politique devient une institution, grâce à l'expansion des journaux illustrés. Favorisés par l'instabilité du gouvernement français sujet à de nombreuses critiques, les emblématiques La Caricature et Le Charivari seront les premiers journaux satiriques français. Ils sont animés par deux grands caricaturistes français, Charles Philipon et Honoré Daumier. Du Roi Louis-Philipe notamment caricaturé avec une tête de poire pour symboliser sa mollesse bourgeoise à l'Empereur Napoléon III, travesti en ouvrier pour dénoncer sa politique, aucune personnalité n'est épargnée. Le journal L'Assiette au beurre (1901-1912), s'attaquera plus aux problèmes sociaux de son époque comme le colonialisme, les problèmes des hôpitaux psychiatriques ou même à l'alcoolisme. Cependant il sera qualifié de « brûlot Anarchiste » et sera donc censuré.Après la Première Guerre mondiale, le dessin de presse se multiplie dans les grands quotidiens, quelle que soit leur "couleur" politique. Le dessin en lui même sera simplifié, les dessinateurs abandonnent leur graphisme très travaillé pour un simple trait d'encre. Le précurseur de ce style est Grassier qui à débuté dans le journal L'Humanité, quotidien communiste français, avant de fonder le journal satirique Le Canard Enchaîné en 1915.La caricature de presse française explose dans les années 1960 avec les contestations de Mai 68, ce qui popularisera des journaux comme Charlie mensuel et Hara-Kiri mais leurs publications connaîtront diverses censures et saisies au cour de leur histoire, leur équipe est constituée d'une nouvelle vague de dessinateurs dont les graphismes "brouillons" choquent autant que les propos irrespectueux des articles.
Peu à peu chaque caricaturiste développe son propre genre de dessin, ainsi Cabu invente le personnage du "Beauf", représentant le Français moyen aux idées bornées, racistes et égoïstes tandis que Wolinski accumule les connotations sexuelles. Gébé et Siné sont antimilitaristes et anticléricaux et pour finir Willem d'origine Hollandaise (aujourd'hui au quotidien Libération) traque le dictateur en tout homme politique. Dans les années 1970 Plantu débute dans le quotidien Le Monde où il anime la Une depuis plus de vingt ans. Avec l'effervescence des éléctions politiques de 2007, nous avons pû remarquer une multiplication des articles satyriques dans la presse. Alors que la plupart des grands dessinateurs sont maintenant quinquagénaires, la relève des caticaturistes est pourtant assurée comme avec Jul qui chronique à la fois dans Charlie Hebdo et dans le quotidien économique les Echos.

L'art de la caricature

Nos traits extérieurs changent continuellement. Ils sont en effet modelés par nos expressions, notre expérience vis-à-vis des événements. Ils révèlent donc notre identité profonde. C'est sur cette superstition que repose la psychomorphologie. La caricature a donc trouvé son bonheur dans ces nombreux changements de forme. La caricature s'emploi parfois par des déformations successives, ce procédé a un formidable effet révélateur, en effet il agit de façon a révéler le masque trompeur de la première apparence.

Mais comment faire une caricature? Quel est cet art qui permet de rendre une personne ridicule ? C'est tout dabord grace à une exageration des traits caracteristiques du visage. Un visge n'est jamais parfait. Il suffit qu'il est le menton un peu trop long ou même un grain de beauté , tout est accentué.
Pour une caricature simple, prendre les traits du visage et les exagerer est suffisant.
Pour une caricature plus complexe et precise , il faut avant tout une bonne maîtrisse du portrait.
Dans les deux cas on exagere les traits et on peut apporter des accessoires propres à la personne. La caricature est une antithèse de la beauté il ne faut donc pas hésiter a rendre son personnage grotesque voir moche .

Historique de la caricature

La caricature remonte à la plus haute antiquité. En effet il semble que les sociétés grecques et romaines utilisaient déjà cet art et des graffitis trouvés sur le mur de Pompeï confirmentce point de vue. Au Moyen Age, la caricature s'éxerce dans les sculptures exterieures et interieures des églises et cathédrales. Le principal thême des caricatures de cette époque étant la religion.
Pendant la révolution, les caricature sur la royauté, le clergé et la noblesse se multiplient. L'agitation politique qui règne au XIXe siècle et l'instabilité des institutions fournissent aux caricaturistes une abondance de thêmes, ce seront principalement des caricatures des moeurs de l'époque. Au XIXe siècle, avec le triomphe de la République il y a création de personnages populaires, comme Rastapoil personnage d'Honoré Daumier l'un des plus grands caricaturistes de l'époque. La première guerre mondiale fit l'unité des caricaturistes, on connait surtout Sennep du parti de droite et H.P Grassier du parti de la gauche, création du journal Le Canard Enchainé. De nos jours la caricature est présente sous divers formes et différents supports, avec l'essort de la presse et grâce aux informations sur les différents média comme la télévision ou la radio.

Arthur, Alice, Clara et Stan